La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de retarder toute éventuelle baisse des taux, invoquant des incertitudes liées aux effets inflationnistes des nouveaux tarifs américains et aux risques persistants du côté de l'offre. Les responsables de la BCE anticipent des signaux plus définitifs lors de leur réunion de décembre, qui orienteront les décisions politiques futures. Les projections actuelles estiment l'inflation à environ 1,7 % en 2025 et à 1,9 % en 2026, ce qui incite à une posture prudente. Les membres du Conseil des gouverneurs, dont Edward Scicluna, ont souligné l'importance de décisions fondées sur les données, compte tenu de l'impact ambigu des tarifs sur l'inflation.