Le Comité de Bâle réévalue ses règles de capital pour les actifs cryptographiques détenus par les banques, initialement prévues pour être appliquées l'année prochaine, en raison du développement rapide des stablecoins. Les États-Unis poussent à des révisions, arguant que le poids de risque actuel de 1250 % appliqué aux stablecoins « sans permission » comme USDC et USDT est excessivement élevé, les assimilant à Bitcoin. Pendant ce temps, la Banque centrale européenne soutient la mise en œuvre des règles existantes avant d'envisager des modifications. L'Union européenne a déjà ajusté sa position, permettant que les stablecoins soient traités avec un capital équivalent à leurs actifs de réserve. Le Royaume-Uni devrait dévoiler son cadre réglementaire pour les stablecoins ce mois-ci, tandis que Singapour a retardé sa mise en œuvre d'un an. Hong Kong prévoit d'introduire les stablecoins en 2026 avec des exigences réduites pour les stablecoins licenciés. Le Comité de Bâle a reporté la mise en œuvre globale de ces règles d'un an.